LETTRES OUVERTES

Lettre à Thomas Mulcair

Dans le cadre des élections canadiennes qui se tiendront le lundi 19 octobre prochain, je viens d’adresser cette lettre à M. Thomas Mulcair, chef du Nouveau Parti démocratique.

Monsieur[1],

J’ai hésité avant de décider de voter Nouveau Parti démocratique (NPD) le 19 octobre. Quand j’ai reçu votre appel mécanisé, plus tôt cette semaine, je n’ai pu presser sur 1 pour vous confirmer mon appui. Je ne me sentais pas prête. Non parce que je ne partage pas vos convictions de gauche, mais par souci de cohérence : je suis indépendantiste. J’ai toutefois participé à la vague orange, lors du dernier scrutin, et contribué à faire élire Pierre Nantel dans Longueuil. Mon député n’a pas démérité, loin de là ! Cette fois, cependant, les arguments du Bloc québécois ont eu mon oreille attentive. Je souhaitais voter de manière conséquente : pour le Québec et pour la culture.

Règlementation du prix du livre: le ministre Kotto bouge !

Je publiais, le 17 novembre dernier, une lettre adressée au ministre de la Culture, M. Maka Kotto, dans laquelle j’exprimais mon exaspération devant son inertie. Il a bougé cette semaine. Il n’est que juste que je rende publique à présent le courrier dans lequel je lui exprimais ma satisfaction face à son geste.

Je l’aimais (À propos du décès de Doris Lessing)

J’ai rédigé ce matin ce commentaire en ligne sur le site du quotidien Le Devoir. Il a été publié à la suite de l’article (réservé aux abonnés, sauf erreur) d’Odile Tremblay sur Doris Lessing.

Je l’aimais.

Je l’aime encore, bien sûr, la mort n’efface pas l’amour. Au contraire.

Je l’aimais pour le chemin qu’elle ouvrait dans la nuit de ma vie de jeune femme, avec ses mots comme des faucilles dégageant un chemin dans les terres sauvages.

Indignée par l’inertie du Ministre de la Culture

Un peu plus tôt cette semaine avait lieu en chambre un échange entre M. Maka Kotto, ministre de la Culture, et Mme Christine St-Pierre, porte-parole de l’opposition officielle en matière de culture. Cet échange (dont on peut prendre connaissance ci-dessous) m’a indignée. J’ai donc adressé la lettre qui suit à M. Kotto.

L’appartenance

Montréal, le 7 août 2010

Monsieur Gil Courtemanche
Le Devoir

Monsieur,

Je lis régulièrement vos chroniques du samedi dans Le Devoir. Souvent, je suis d’accord avec vous. Bien que j’aie parfois des réserves sur votre manière d’aborder les choses, je reste chaque fois touchée par votre style d’écorché vif. La manifestation du dégoût, l’aversion du scandale, les cris de révolte manquent de force et d’acuité, me semble-t-il, ailleurs que chez vous. Je suis rassurée que des têtes bien faites continuent de hurler, malgré la nuit et l’indifférence générale.

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