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Le tigre de porcelaine reçoit un bel accueil dans Lurelu.
« Danielle Marcotte met en scène avec doigté le racisme vécu de l’intérieur, ce mélange de honte et de rage ressenties devant l’injustice. Écrit dans un style ample et soutenu par des personnages entiers, Le tigre de porcelaine offre une plongée au cœur d’un Montréal peu dépeint en littérature jeunesse. (…) Si la ségrégation est au cœur du récit, celui-ci embrasse plus large et inclut les thèmes du courage, de l’audace et de la fierté. »
Marie Fradette, Lurelu, hiver 2020
Spécialisée en littérature jeunesse, Marie Fradette collabore à divers médias (Le Devoir, Lurelu) et a charge de cours en littérature jeunesse à l’Université Laval et à l’UQTR. Lorsque je l’ai remerciée pour son mot, elle m’a répondu : » J’ai beaucoup aimé ce livre. Riche lecture ! » Venant d’une lectrice qui s’y connaît, voilà qui fait particulièrement plaisir !
Le Tigre de porcelaine vient de faire son entrée en librairie. Ce roman m’a été inspiré par une anecdote à propos de Nina Simone. Clara vit dans le grand chambardement des années 1960-1965, alors que Montréal se modernise, se dote d’un métro, d’autoroutes et de gratte-ciels. Dans la maison de Clara, on sent la terre trembler sous ses pieds.
Soulières mettra du tigre dans son catalogue à l’automne 2019. En effet, l’éditeur publiera mon roman jeunesse, Le tigre de porcelaine. Ce roman, qui se déroule au début des années 1960 dans ce qui deviendra le quartier de la Petite Bourgogne, est illustré par Jean-Luc Trudel.
Une idée de ce que cela raconte ?
Clara s’apprête à interpréter au piano une pièce difficile, quand elle voit ses parents chassés de leur place en première rangée. Dans son esprit, tout s’emmêle. Les bombes du FLQ explosant en ville ; le projet de l’administration de raser son quartier, qui menace l’imprimerie familiale ; la lutte de son frère pour les droits civiques ; le courage de Rosa Parks qui a su dire non, elle, à celui qui revendiquait sa place dans l’autobus; les efforts des derniers mois, surtout, à s’exercer sous le regard du tigre de porcelaine, censé porter bonheur aux siens.
Elle n’a pas fait tous ces sacrifices pour rien. Ce concert est le sien. On n’a pas le droit de lui gâcher ce moment. Elle doit se faire respecter. Maintenant !