J’ai rencontré hier soir les membres du club de lecture de la bibliothèque Raymond-Lévesque. Elles sont une vingtaine, des femmes, à se rencontrer tous les premiers mercredis du mois pour échanger sur leurs lectures. Le club fonctionne depuis 16 ans. Certaines sont membres depuis le tout début. Admirable, non ?

Noyau 2 — Colin est expédié en Italie.

Colin Francoeur a horreur du flou. Il aime les situations nettes, tranchées. Dans son métier, on doit savoir rapidement si le gars d’en face est fiable ou pas, s’il faut tourner à droite ou prendre à gauche. Les tergiversations, c’est pour les intellectuels à la Vittorio Garda. Colin Francoeur, lui, est un homme d’action, et l’action nécessite une vision claire, des coudées franches, de la détermination. Un homme comme lui pense en terme d’objectif et se concentre sur les moyens de l’atteindre.

Dans ma bibliothèque, les romans dont je ne me séparerais pas, qui ont marqué mon parcours de lectrice et d’écrivaine. (M à Z)

C’est Pâques. Il est 11h20. Alors que la majorité des gens est en train de préparer ou de partager le brunch familial, je suis retirée dans une maison de campagne à Eastman avec mon compagnon. Nous avons dormi tard, déjeuné raisonnablement et, tandis que Jean regarde une émission de télé « de gars », j’ai installé mon MacBook Air sur la table à dîner dans le solarium. Ça fond dehors. La neige glissant du toit a décroché un arrêt de neige ce matin.