Montréal, le 7 août 2010

Monsieur Gil Courtemanche
Le Devoir

Monsieur,

Je lis régulièrement vos chroniques du samedi dans Le Devoir. Souvent, je suis d’accord avec vous. Bien que j’aie parfois des réserves sur votre manière d’aborder les choses, je reste chaque fois touchée par votre style d’écorché vif. La manifestation du dégoût, l’aversion du scandale, les cris de révolte manquent de force et d’acuité, me semble-t-il, ailleurs que chez vous. Je suis rassurée que des têtes bien faites continuent de hurler, malgré la nuit et l’indifférence générale.