Les ouvrages de Julian Barnes, grand format et format de poche, empilés.

Une année Julian Barnes se termine. Je vis un petit deuil, ma foi. Je dois me contenter d’espérer qu’il écrira encore, souvent et beaucoup – ou de le relire. Je crains d’être en manque. 

Je termine la lecture de ses livres traduits et encore disponibles en français, pour les plus anciens (dix-huit titres : romans, nouvelles, récits, essais) en même temps que j’appose ce que j’espère être le point final au manuscrit où je raconte mon histoire d’amour avec Pierre-Alain. Un roman que j’ai mis longtemps à écrire. Sept années (mes cycles vont souvent ainsi par groupe de sept années) où Pierre-Alain n’était pas encore tout à fait mort. Il vivait avec moi, en moi, par l’écriture. 

À présent, ça y est, je dois le laisser partir. En même temps que Barnes, dont j’ai terminé les ouvrages. Double deuil.

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