JOURNAL D’ÉCRITURE
Publié le 26 mars 2013
JOURNAL 2013.03.26 — Journée difficile
2013.03.26 — Journée difficile
La journée a été bien remplie. J’ai eu du mal, cependant, à aller jusqu’au bout. Je faisais ce matin ma première rencontre avec des classes dans le contexte de cette résidence. Je rencontrais les élèves de 4e année de l’école Jardin-Bienville de St-Hubert. En dépit du tout petit délai accordé pour permettre aux enseignantes de préparer la rencontre avec leurs élèves, je dois dire que les choses se sont bien passées. C’est une école où l’on accorde déjà beaucoup d’attention à l’art et à la lecture. Ceci explique sans doute cela, car j’ai déjà eu, avec des classes non préparées, des expériences autrement plus difficiles et décevantes.
Ce n’était pas le cas ce matin, fort heureusement. Les enfants se sont montrés intéressés, curieux, pleins de questions. L’heure passée avec chacun des deux groupes s’est très vite écoulée. Je craignais le pire, passant après des « vedettes » telles que Dominique Demers, Alain M. Bergeron, Élise Gravel… Je dois vraiment apprendre à me faire confiance.
• D’autres rencontres sont au programme de la résidence :
• Jeudi 11 avril: école Les petits Exporateurs (bibliothèque Claude-Henri-Grignon)
• Mardi 16 avril: école Hubert-Perron (bibliothèque Georges-Dor)
Une dernière rencontre (secteur Greenfield Park) reste à planifier.
Je disais en titre « journée difficile ». Pas à cause des rencontres de ce matin, bien sûr. Mais parce que j’ai dû lutter contre la fatigue tout l’après-midi. Effet de mon diabète. Chez moi, je me serais étendue vingt minutes, et ça ce serait passé. À la bibliothèque, c’est plus difficile. Oui, à quand les Récamiers en bibliothèque pour la pause ? (Sourire) Cela dit, je m’en suis sortie : j’ai produit un premier jet de 8 pages sur le canevas d’hier.
Amusant de constater que la recherche effectuée hier m’a peu servi, en fin de compte. Les détails techniques et le protocole, en tout cas. J’ai conservé des informations générales, notamment sur la possibilité d’escales. C’était plus facile ainsi de fondre Colin parmi les invités, sans trop attirer l’attention sur lui. Inutiles, donc, ces recherches ? Pas du tout ! D’une part, elles m’ont permis d’écrire en toute confiance aujourd’hui. D’autre part, j’y ai puisé cette idée d’éviter la navette et de faire monter et descendre Colin à l’occasion d’escales. Idée que je n’aurais pas eue, si je n’avais échangé avec Gilles Georgieff, le propriétaire de l’Absolü 80, dont j’ai appris le nom finalement, parce qu’il a répondu à mon courriel de remerciement d’hier.