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« C’est une histoire qui jamais ne piétine. » (Dédé blanc-sec)
Daniel Guénette, écrivain, alias Dédé blanc-bec, propose sur son blogue un commentaire étoffé et enthousiaste sur L’accordéon, Madame et moi. Il ouvre sur un avertissement prometteur :
Il y aura ici des fleurs, que des fleurs, en grande quantité. Absolument pas de pot. Cela se produit rarement : un plaisir de lecture si entier, que des réserves, on n’en a pas.
À propos du personnage principal, que tout le monde surnomme Petit, mais qui, ignorant son véritable nom, se donnera lui-même celui de Leo Blaise, Dédé blanc-sec écrit:
On songera au Momo de La vie devant soi ; on y songera d’autant plus que le petit Leo Blaise est lui aussi « charmant de naïveté » et que son esprit déforme, comme c’est le cas avec Momo, dans des mots eux-mêmes déformés ou presque, les choses dont il est témoin ; or il se trouve que sa vision du monde rend extrêmement bien compte de sa réalité.
Il commente longuement le travail d’écriture, qu’il juge très réussi.
Danielle Marcotte a dû travailler très fort pour que son labeur soit à ce point invisible. L’art qui ne se voit pas, qui sur lui n’attire pas toute l’attention, s’avère souvent le principe actif le plus important d’un ouvrage.
J’ai par moment eu le sentiment qu’il dévoilait un peu trop l’intrigue. C’est pour justifier sa position critique. Il vaudra peut-être mieux prendre connaissance de l’entièreté de son commentaire après avoir lu le roman, si l’on ne veut pas se gâcher le plaisir de découvrir les péripéties.
Il conclue en partageant son bonheur de lecture.
C’est une histoire qui jamais ne piétine. On y avance avec grand plaisir. (…) Marcotte écrit avec vivacité, mesure et savoir-faire. Non seulement sait-elle écrire, elle sait aussi raconter. Qui plus est, son histoire est drôlement intéressante. Comme chacun le sait, l’accordéon est un instrument vibrant d’émotion. La narration qu’entreprend le jeune prodige nous touche, bien qu’on ne trouve pas de pathos dans son récit. L’émotion pourtant est au rendez-vous. On referme le livre avec un léger pincement au cœur. Tout cela est beau, tout à fait réussi. Simple et agréable. Profond, divertissant.
C’est un réel bonheur de lire la critique d’un lecteur qui vous a si bien lue et si généreusement accueillie.
Pour accéder au texte de Dédé blanc-sec, suivre ce lien.