Journée lumineuse. Les stratus couvrent en partie le ciel, mais des trouées importantes permettent ce jaillissement de lumière dans le jardin, à tel point que je suis étonnée, en levant les yeux, de remarquer que le ciel est couvert. J’allais écrire que je suis comme ce jardin, entre ombre et lumière. Pourtant, la phrase qui monte est : « Je suis un jardin qui tousse. » Je la note, pour mémoire, pour son incongruité. J’y reviendrai peut-être.

Ce soir, la solitude est difficile à supporter. Il n’y a que l’écriture et moi. Des mots à l’écran qui ne prennent pas dans les bras, ne passent pas la main dans les cheveux, ne murmurent pas à l’oreille. Des mots qui n’emmènent ni jouer dehors ni souper au restaurant.