Depuis l’annonce de la faillite des éditions la courte échelle, il y a une douzaine de jours, je suis sous le choc. À vrai dire, cette faillite ne m’a pas surprise. Je sentais bien que l’affaire était mal gérée. Quand un éditeur vous doit deux cents dollars et qu’il vous demande s’il peut vous régler cela en deux versements, on comprend sans autre que les liquidités sont à sec, si j’ose dire. Tout, de même, voir tomber ce fleuron de l’édition québécoise fait peine à voir.

Le Conseil montérégien de la culture et des communications (CMCC) propose aux artistes des formations sur mesure. Grâce à ce programme, je bénéficie depuis le début du mois d’octobre d’un accompagnement individuel pour m’aider à retrouver mon aiguille dans la botte de foin qu’est devenu ce roman se trouvant sur ma table de travail depuis trop longtemps déjà.

Dominique m’écrit :

Tu as écrit, jusqu’ici, soit l’après soit l’avant du cœur de ton histoire. Quel est ce cœur?

Je retiens du Jardin japonais une phrase magnifique qui m’est allée droit au cœur : « Tu m’as lâchée! » J’aimerais que tu écrives à partir de cette phrase. En explorant l’écriture par fragments, sans soucis de continuité temporelle.

Je décide de travailler à la main, dans mon carnet de notes Deuil. Peut-être les idées monteront-elles plus spontanément?

Résumer son histoire en 100 mots demande du travail. Voici les différentes versions de celui que j’ai réussi à produire pour la demande de subvention à la formation. Chaque fois, je mets en gras les modifications par rapport à la version précédente.